[RP] prum's a la taverne ^^

Elle le fixa et éclata de rire, depuis le début il aurait pu la tuer comme il voulait, et elle l'avait laisser faire. L'orc l'a regarda intrigué jusqu'à ce qu'elle réussisse à reprendre son souffle, alors lentement elle releva sa main gauche celle qui était rester sous la table, la manche en fin tissu glissa le long de son bras révélant la même arbalette que celle de Grun. Elle se délecta de l'expression de surprise qui naquit sur l'orc et s'en pourlécha les babines, comme un chat devant un bol de crème.

" T'inquiètes je suis pas du genre à me jeter dans l'aventure sans rien.... Et je vois qu'on a du la trouver de la même façon toi et moi. Et non j'ai pas manger mais c'est pas de refus. Tu reprends quelque chose aussi?"
Elle défit l'arbalète de son poignet, la posa sur la table, souleva sa chemise, révélant les deux dagues lovées sur son ventre, elle les décrocha les posa devant elle, porta la main à ses cheveux et retira la fiole cachée sous la tresse. Enfin elle passe une main dans sa botte et en sortit une cordelette en fin maillons d'acier. idéal pour étrangler..... Il ne lui restait que le appeau, niché au creux de sa poitrine comme un innocent collier.

Après avoir bien rit avec sa campagne de table, il appela le tavernier pour prendre la commande de la femme.
Haha, très intéressant, tu devrais quand même garder ta quincaillerie sur toi, chui pas sur que ce soit très malin de montrer tes petites "cachettes" en pleine taverne. Tu m'excuseras si je ne te fais pas un inventaire de tout ce que j'ai sur moi ? Hein? Car y'en a pour une plombe à tout déballer, héhéhé.

Moi j'ai déjà mangé, mais vas y c'est moi qui invite, je vais finir ma bière tranquillement.
Bon alors t'es quoi au juste ? Mercenaire ? Tu bosses pour quelqu'un, tu essayes de vivre comme tu peux ? J'vois que tu prends des cours d'écriture, c'est bien ca.

Gaïa commanda un bout de roti, et attendit que l'assiette arrive avant de répondre. Elle savait parfaitement ce que Grun portait sur lui, elle avait appris depuis 20 ans de métier à reconnaitre la bosse d'une dague qui tend le tissu, le tintement indiscret d'un coutelas.... Elle se rendit compte qu'elle était affamée après sa course poursuite et son vol de ce matin. elle liquida l'assiette, sous le regard légèrement fier de Grun, s'essuya la bouche, prit une gorgée à sa chope et répondit.

" Les cours d'écritures c'est parce que Tantine, euh pardon Méhïna, en a marre que je sois illétrée, et comme je lui dois tout, vu que c'est elle qui m'a élevée quand on m'a abandonné je lui devais bien ça en échange. Et je suis à mon propre compte, je fais un peu tout ce dont j'ai envie, du vol, du "disparaissage", des protections.... Enfin tout ce qui me tombe sous la patte. Mais mon but s'est de retrouver qui son mes parents qui ont juste laissés une lettre sur le couffin avec mon nom, et d'où je venais. Alors j'attends encore un peu avant de me lancer à leur recherche d'en savoir plus. Et toi? Mercenaire?"

Ouais un peu comme toi, enfin, la quête familiale en moins haha. Je bosse pour mon propre compte et j'essaye de mettre un peu d'argent de coté... Vais pas faire le mercenaire toute ma vie non plus ! Pt'être que je retournerai dans mon clan ou m'installerai en ville. Bouarf pour l'instant je vagabonde un peu . Tu veux un autre truc à manger, ton pt'it bout de gigot ca peut pas te caler le ventre, si ?
Tiens, en parlant de ta tantine, je crois qu'elle t'appelle...

Sur ces mots, l'Orc ce remit à se balancer sur sa chaise. . .

Hé solides ces chaises quand même hein ?Haha !

Elle se leva, récupéra en quelques secondes ces affaires qui eurent tôt fait de redisparaitre sous ses vêtements. Et salua Grun.
" Si tu es amené à rester en ville je te ferais "visiter" y a deux ou trois endroits qu'il vaut mieux eviter et d'autre qui sont peuplés de bonnes "affaires". Et evite de casser la chaise, j'en connais un qui aimera pas. A la revoyure le verdâtre."

Elle retraversa la salle et retourna auprès de sa tantine, se coulant sur le banc à côté d'elle et poussant doucement son bras, elle se lova comme elle aimait le faire petite.

" Il est étrange cet Orc mais je suis contente de l'avoir rencontrer. Et Tantine, t'as trouvé quelque chose sur mes parents ou toujours pas?"

Après avoir fini sa boisson et passé la fin de sa soirée au coin du feu à se détendre. Grunsharg paya le tavernier pour ses diverses consommations et prit une chambre. Il parcourra rapidement la salle du regard une dernière fois, avant de prendre l'escalier. La chambre était assez petite et le lit miteux, mais bon pour une nuit ca suffirait bien. Une fois les volets fermés et la porte bloquée par ses soins, il posa à coté de sa couche son bouclier, et entreprit de retirer tout son barda. Il garda cependant sur lui quelques dagues et ses armes restaient à portée de main, il plaça tout du coté du lit opposé à la porte. Une fois terminé il s'allongea sur sa couche et se laissa peu à peu envelopper par la douce étreinte du sommeil. . .

Bon sang, je suis réellement en retard, j'ai du rater la réunion, j'en connais un qui va être mécontent...

Frôlant les murs à grand pas, cette silhouette gracile donnait l'impression de fuir quelque chose, ou éviter quelqu'un.
Il approchait d'une intersection, s'arrêta, jeta un œil, et réajusta sa capuche prenant garde à ce que les rayons de lune ne trouvent pas le chemin de son teint bleu pâle.

Quittes à me faire tirer les oreilles, autant attendre demain... Tiens je vais en profiter pour y faire un petit tour, je dois pas êt... Encore eux !

Dans la pénombre de la ruelle, il avait aperçu quelque chose, des cheveux blancs gris. En insistant son regard, il comprit rapidement qu'il s'agissait de drow.

Encore ces satanés enfant de Lloth, diantre, pourquoi y en t il autant en ville ?! Pas le temps de s'attarder sur ca, s'il me trouve ...

S'élançant dans l'intersection, il courut à vive allure, en espérant que les drows ne le remarquerait trop tard, sans prêter attention à ce qui pouvait se passer derrière lui, il s'enfonça dans le dédale des petites ruelles, en direction d'un lieu sûr.



La porte de la taverne s'entrouvrit doucement, une personne entra en jetant un regard derrière elle. Habillée d'une cape longue et d'une capuche, les gens de la taverne posèrent leurs regards interdits sur cet inconnu.
Cette dernière s'approcha du comptoir, elle reconnut Belette dans un coin de la taverne. Arrivée au comptoir, elle lança d'une voix cristalline à l'égard du tavernier

- Ne sois pas si surpris, mon vieil ami ! Sers-moi comme d'habitude, veux tu !

Tout en parlant au tavernier, elle enleva sa capuche, laissant apparaitre la pointe de ces oreilles, accompagné de cheveu azurite, couroné par un regard vert pailletés d'or, un elfe.Il s'avisa de jeter un regard sur l'assemblée présente dans la taverne, se retourna, avec un sourire malicieux

- Tu en as bien de la clientèle ce soir, dis moi ?! Les affaires vont bien ?

Le visage du tavernier s'éclaira en reconnaissant l'étrange elfe qui se tenait maintenant devant lui. Il avait toujours apprécié cet homme, très sympathique lorsqu'on prenait la peine de discuter avec lui. A vrai dire, il le trouvait plus humble que beaucoup de gens de son peuple.

- Ha, cher ami, encore à courir, les ombres aux trousses ? Oui, de la clientèle ce soir, je suis assez content, des gens recommencent à venir, je sors d'une période un peu triste.

Tandis qu'il sortait ce que l'elfe avait l'habitude de boire habituellement, Belette se releva légèrement en voyant arriver l'inconnu au comptoir. Il se hâta de se tourner dans une autre direction, comme un bébé qui aurait peur de l'inconnu.

- Voilà pour toi, et je crois que Belette est toujours très timide à ton égard. Il n'a pas l'habitude de voir des gens comme toi, c'est encore un bébé...

Le tavernier ajouta cette dernière phrase avec une affection paternelle mal dissimulée.

- Enfin, et toi, qu'est-ce qui t'amène ici ?

Il poussa un petit rire sincère, ce ton paternel le fit sourire de plus belle. Il lui tenait pas rigueur malgré le fait qu’étant un elfe, il devait être bien plus vieux que le tavernier. Il but une gorgée d’hydromel, et regarda Belette.

-Bonjour Belette…tu veux toujours pas me dire bonjour ?

Reprenant une lampée, il regarda le tavernier s'attelant à essuyer quelques verre en terre cuite

-Oui toujours entrain de courir… j’essaye d’éviter les bain de sang entre les différents peuples. Comme d’habitude, ce n’est pas une tâche aisée, surtout qu’ils ont tous gardé une certaine méfiance envers nous autres, les elfes De Lune… Ils nous prennent pour des espions ou je ne sais quoi …

Il poussa un soupir, un air abattu vint voiler son visage qui fût aussi tôt chasser par une nouvelle gorgée du breuvage.

-D’ailleurs, j avais rendez vous avec des compagnons pour régler quelques détails pour notre entrevue avec les humains. Mais j’ai été contraint de changer mes plans…

Laissant en suspens sa phrase, le tavernier posa son regard sur son ami. Il fut intrigué, ce dernier semblait soudainement être prêt à guerroyer, les muscles crispés, le regard tranchant.

Voyant que l'elfe s'adressait directement à lui, Belette se tourna de nouveau, timidement, vers lui, et dit :

- Belette !

Le tavernier jeta un regard amusé à Belette et lui dit :

- Il se fait tard, tu peux aller te reposer, Belette.

A ces mots, Belette acquiesa, lança un joyeux "Beleeeeeeeeeeetteuh !" avant d'emprunter une porte sur le côté du comptoir et de sortir de la taverne.

Pendant ce temps-là, le tavernier se retourna vers son compagnon :

- Ainsi donc, encore des problèmes avec les elfes noirs ? Je comprends que vous soyez très opposés, mais pourquoi ne pas tenter... Le tavernier hésita quelques instants, avant de se jeter à l'eau... Une trêve ? Je veux dire, vous êtes, comme qui dirait... Cousins, non ?

Le tavernier observa l'air surpris de l'elfe de lune, sachant très bien qu'entre les différentes races d'elfes, on n'aimait parfois pas accepter les liens de parentés entre eux...

Des cousins ! Ce qu’il faut pas entendre ! C’est pas nous qui nous amusons à faire des sacrifices avec la chair de nos propres congénères !
En jetant un regard foudroyant

-Tu as parfois des paroles bien étranges, je conçois que vous ne connaissiez pas notre passé, mais méfies toi, il faudrait pas que d’autres elfes entendent ce genre d’élucubrations. Ce serait mauvais pour toi.

Reprenant un sourire malicieux

-Pourtant crois moi par le passé, il y a eu des tentatives d’entente, cependant leur rancœur est si profondément ancré, rien à faire.. Mais si tu tiens tant à voir des elfes noirs, il y en a pleins les ruelles ce soir, je peux t’en ramener un ou deux, tu verras comment ils envisagent les termes d’une trêve.

Le tavernier n'eut pas l'air surpris de la réaction de l'elfe, il eut à peine un mouvement de recul. Un petit sourire en coin se dessina sur sa bouche.

- Je me doutais que tu allais répondre quelque chose comme ça. Mais tu sais, des elfes noirs, j'en vois qui viennent à ma taverne parfois. Je voudrais simplement m'assurer qu'il n'y aura pas de bain de sang dans mon établissement si l'un d'eux vient simplement boire un verre. Tu connais la règle de la maison, pas de bagarre.

Le tavernier sembla réfléchir quelques instants, pour ensuite ajouter :

- Du moins, pas de bagarre qui puisse aboutir à un mort ou même un sérieux blessé...

L’elfe ria un bon coup, attirant un peu les regards. C’était un vieux jeu complice entre eux deux, le tavernier savait très bien qu’il ne fallait pas taquiner l’elfe au sujet des elfes noirs, au risque d’entendre des menaces qui n’aboutiront jamais

- Tu sais en général, je ne cherches pas les ennuis, encore plus sous ton toit. Tant que ces elfes Noirs restent à bonne distance, ca me va !

Il regarda autour de lui discrètement , se penchant un peu sur le comptoir vers la tête du tavernier

- D’ailleurs en parlant des enfants de Lloth, il y en a vraiment beaucoup en vadrouille dans la ville, tu sais pourquoi ?

Profitant que l'ambiance soit calme, l'homme habillé de noir se leva tranquillement. Il n'y avait plus un mouvement dans la pièce. L'orc était au lit, l'elfe dans les bras de la gnome, le tavernier en discussion tranquille avec le nouveau venu, Belette accroupie dans un coin et la seule humaine du groupe en contemplation devant le feu au sein de la cheminée.

Le moment ne pouvait être mieux choisit.

Il fit un ample mouvement du bras tout en projetant sa longue cape de cuir en l'air, et une boule de feu surgis soudain de ses mains pour aller exploser en vol au centre de la salle. Une détonation envahi soudain l'espace, accompagné d'une bouffée de chaleur. Les présents était tous éberlués. L'homme n'était pas mésatisfait de son petit effet, même s'il ne fallait pas grand chose dans ce pays ou la magie était totalement inconnu.

Après l'explosion, 14 militaires en uniformes et près à se battre entrèrent en trombe dans la taverne. Ils rassemblèrent les nouveaux prisonniers tandis qu'un bruit se fit entendre dans l'escalier avant qu'on puissent apercevoir l'orc encadré et bien maintenu par 5 autres militaires près à l'occire dès le premier geste suspect.

Très bien Messieurs, Mesdemoiselles ! Dit l'homme d'une voix assurée et en s'inclinant devant ces dernières. Je suis le Caporal Karl Meuchaun, et je vous informe que vous êtes tous en état d'arrestation pour complots envers notre roi. J'ai ici avec moi la liste de vos actes ainsi que les ordres d'arrestation signé par le roi lui-même. Pour faire durer un peu le plaisir, je vais vous demander d'avouer vos actes, et je vous accompagnerais ensuite à la prison de la ville où vous pourrez décemment être jugés et pendus. Alors, un volontaire ?

Il resta à bonne distance et attendit avec espoir des réactions tout en se préparant à dégainer son épée

- Je sais bien, mon ami, je sais bien...

Le tavernier sourit, puis se sortit un verre pour boire un peu, profitant du fait qu'aucun client ne le réclamait, et du fait qu'il n'avait plus Belette à surveiller.
Après avoir bu sa première gorgée d'un bon moretum, il répondit à la question de l'elfe, se penchant lui aussi assez proche pour que personne d'autre n'entende :

- Hé bien, je crois avoir entendu une de mes clientes, de ton peuple d'ailleurs, qui aurait cherché les noises aux elfes noirs. Mais je n'en sais pas plus, aussi fait comme si tu ne savais pas...

Le tavernier se redressa, but deux autres gorgée et observa l'elfe, lorsque soudain le Caporal prit la parole après avoir fait son petit manège. (Note : Belette est sorti de la Taverne)

- Holà holà ! Pouvez-vous m'expliquer de quel droit vous provoquez tout ce chahut ? Votre rang de caporal ne justifie pas de détruire une taverne, aussi je vous demande de me montrer votre mandat avant de constituer des prisonniers ! Il me semble depuis le temps que vous pouvez me faire confiance, et si vous devez vous en prendre à ma clientèle, vous savez que vous pouvez d'abord m'en parler !

S'il vous plaît laisser moi faire mon travail, vous êtes aussi impliqué que les autres. Mais si vous désirez défendre votre cas, profitez en, je suis tout ouïe ! dit'il en lui jetant à peine un coup d'oeil.

Mehinä sursauta quand le Caporal fit son petit tour de magie.
De la magie... Bon sang mais je n'avais jamais vu ça pas ici ! Comment se fait-il que ?... Elle n'eut pas le loisir de continuer à se poser des questions, sentant Gaïa se raidir à côté d'elle. Elle lui écrasa le pied et murmura :

-Ne fais rien, ne bouge pas.

Puis elle se tourna aussi dignement que sa taille le permettait, entourée par les miliciens.

-Caporal, j'exige de plus amples explications. Si vous connaissez nos identités, vous devez savoir que je suis le Professeur Mehinä de l'université de Valabre, et on ne me traite pas comme de la piétaille. Le directeur de l'Université se portera garant de moi, et je me porte garante de ma pupille ici présente. Des crimes contre le Roi ? Vous voulez rire j'espère... Alors que c'est moi qui ai sauvé la vie de son fils ? Ne soyez pas ridicule ! De plus, laissez moi vous dire que vos méthodes sont déplorables...

Tout en parlant, il semblait qu'elle avait pris 10cm au moins, et elle fixait d'un regard noir le caporal, tout en se demandant comment diable connaissait-il l'art de la magie.

- Non, je ne vous laisserai pas faire votre travail tant que je n'aurai pas vu un mandat valide. Si celui que vous avez dans la main l'est, alors vous pouvez continuer. Il serait dommage de faire un vice de procédure dans vos arrestations et ainsi tout foutre en l'air, non ? De plus, moi impliqué dans un complot, c'est aussi absurde que pour Dame Mehinä !

Le vacarme avait attiré Belette qui entra dans la pièce en criant joyeusement Beleeeeeetteuh ! Avant de se rendre compte du grabuge et de voir le caporal et ses hommes menacer ainsi son maître. Il rentra aussi dans une colère noire, attrappa le premier tabouret qui lui tomba sous la main, et le fracassa sur un, puis sur deux gardes, avant finalement de se faire maitriser non sans mal par les autres miliciens.

- BELEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEETTEUHHHHHHHHHHHHHHHH !

- BELETTE, CALME-TOI !, hurla aussitôt le tavernier.

Je sais bien qui vous êtes et connais aussi bien que vous vos connaissances et couvertures, mais sauver le fils du roi ne signifie pas se mettre en dehors de tout soupçons. Il avait parlé avec une lueur d'amusement en voyant la mainère dont le petit bout de femme devant lui était devenue en quelques secondes... un petit bout de femme... un tantiné plus grand ! Et pour vos réputation, ne soyez pas inquiets, absolument personne n'est au courant de cette petite... altercation, ceci est une mission d'ordre d'état, c'est à dire secrete même au yeux du roi.
A partir de maintenant, je ne veux plus dire un seul mot tant que personne n'ose avouer ses méfaits.

Il prit une chaise et s'assit, toujours à bonne distance du groupe, les gardes étant en cercle autour des rebels. Seulement un restait étendu, l'autre s'étant relevé relativement vite pour un milicien de seconde classe pensa t-il.

Mehinä haussa un soucil d'un air offusqué, donna un petit coup de coude à un garde qui la maintenait et s'assit sur une chaise en croisant les bras. Elle fit signe à Gaïa de faire de même, et ne dit plus rien, juste regardant le plafond d'un air intéressé comme si rien d'autre que cette magnifique toile d'araignée n'avait d'importance. Puis elle regarda le caporal dans les yeux.

- Croyez-vous alors avoir encore un soupçon de crédibilité? Il est certain que votre présence ici n'a rien à voir avec ce prétendu complot. Vous êtes ici pour autre chose... Caporal. ajouta t-elle avec dédain.

Tiens donc ! Voila enfin, peut être, quelque chose d'interessant. Continuez ?

Mehinä fut ravie de voir qu'elle avait visé juste mais hésita avant de poursuivre son résonnement.

-Or donc, si vous êtes là, et si je n'avais rien dit, je suppose vous nous auriez confié un quelconque travail à effectuer, en contre-partie de quoi vous nous auriez relâchés, je me trompe?

Absolument pas... Je vous aurez pendu comme je vous l'ai annoncé tout à l'heure, et je compte encore le faire d'ici peu.

Essaye quoique ce soit vermine et je te mange tout cru ! ! ! ! LACHEZ MOI ! ! !

- Alors, arrêtez de tourner autour du pot et venez-en au fait : Que nous voulez-vous, si vous n'êtes pas là car nous avons fauté envers la couronne ?

Le tavernier le regarda un instant, avant de finir d'un trait son verre de moretum.