[RP] prum's a la taverne ^^

eh eh eh, je suis la première à la taverne ! Pourquoi il n'y a encore personne dailleurs ?
C'est etrange, puisque je suis la c'est possible d'avoir une bière ??

ouaiiiiiiiiiiis!! TAVERNIER UNE FISHER POUR MOI !!! J'AI GRAND SOIF xD

Un homme descend l'escalier grinçant conduisant à l'étage en ronchonnant.
Il a une barbe négligée, des rides qui trahissent son âge déjà quelque peu avancé, des cheveux gris poivre-sel qui lui tombent sur les épaules et le visage tels une crinière, les yeux d'un noir très profond (bien qu'il soit difficile de les distinguer), un gros nez sous laquelle se trouve une petite moustache négligée elle aussi. L'homme est assez grand, plus bien batit (quoique le manque d'activité physique se fait ressentir), et descend l'escalier d'une démarche incertaine, laissant présager qu'il a un problème à la jambe.
Il arrive en boitant au niveau du comptoir en lançant :

- Ouais, ouais, ça va, j'arrive, rahh. Mais où donc mon serveur assistant ?

Sans attendre de réponse, l'homme va chercher derrière le comptoir ce qui a été demandé. Les bouteilles qu'il sort sont poussiéreuses, apparemment, cela fait longtemps qu'il n'a pas eu de client (bien qu'à en juger par la date de validité, les bières devraient encore être bonnes).

- Bon alors, ça vient ? Rah, pourquoi j'ai pris lui comme assistant... Où est-il allé encore ?

Le tavernier amène les bouteilles aux demoiselles qui lui ont demandé en gromelant.

- Et voilà, mesdemoiselles... Bon, je vais chercher mon assistant, je ne sais pas où il est allé se fourrer...
BON ALORS, BELEEEEEEEEEEEEEEETTE, VIENS ICI !

Je l'ai trouvé sous le pont monseigneur, avec un jambon d'une bonne taille qu'il se disputait avec trois chien énorme !

L'homme qui venait d'entrer portait lui aussi les cheveux long, mais d'un noir d'ébène, tout comme ses yeux, et, par sa démarche, associée à sa longue cape, on devinait tout de suite son appartenance à la hiérarchie militaire. Une épée pendait d'ailleurs à son coté.

C'est dévaloriser ses qualités que de le laisser servir tous les soirs, même dans une bonne auberge comme la votre. Je l'ai vu, il est tout à fait impressionnant au combat ! En attendant, une pinte de votre meilleure bière ainsi qu'un lit. Le plus confortable qui soit, je viens de faire une longue route. dit-il en s'asseyant à une table, dot au mur.

- Ha, encore à se chamailler un morceau de jambon ! Sait-il seulement faire autre chose que se battre, tout casser et crier "Beleeette" ?

Le tavernier bougonne dans un barbe un petit moment en cherchant ce que lui avait demandé l'homme qui était rentré. Il sort un bock qu'il remplit d'une bière bien moussante, et il farfouill sous le bar pour finalement sortir une grosse clé métallique sur laquelle était grossièrement taillé le chiffre "9".
Enfin il se dirige vers l'homme :

- Une bière, et la clé de la chambre 9, à l'étage, tout de suite à gauche. Et malheureusement, Belette est aussi maladroit et aussi peu... Intelligent que je ne sais pas quoi. C'est un bébé, et on m'a demandé de l'éduquer en évitant de lui mettre des choses coupantes entre ses mains vertes... Mais je sais qu'il manie le tabouret comme personne, c'est vrai, c'est très utile quand un client ne veut pas payer...

L'homme retourn en boitant vers le comptoir quand la porte de la taverne s'ouvre à nouveau, dévoilant un être comme on en voit très rarement dans les tavernes :
De petite taille, avec une grande gueule, des crocs naissants, le front haut, habillé avec un habil improvisé en tissu et en poils, le bébé orc pénétre dans la pièce en sautillant, mais tout en restant aussi près que possible du sol...

- Beleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeetteuh ! Belette belette !

Le bébé orc a l'air tout heureux de retourner auprès de son maître.

- Hé bien, ce n'est pas trop tôt ! Ca fait dix minutes que je t'appelle ! Et qu'est-ce que je t'ai dit ? ON NE SE BAT PAS COMME UN CHIFFONNIER DANS LA RUE ! Non mais dans quel état es-tu ?

Belette arrête de sautiller, et prend un air contrit devant le tavernier.

La porte s'ouvrit en grinçant, révèlant une silhouette de petite taille enveloppée dans un manteau noir et encapuchonnée. Celle-ci s'avança, referma la porte et leva son capuchon, révèlant une gnome au visage bienveillant, à l'âge indéfinissable, aux cheveux verts parsemés de mèches argentées. Celle-ci s'approcha du comptoir l'air amusé.

-Salut, tavernier! Je vais prendre comme d'habitude, tu mettras ça sur mon ardoise, je te prie. Bonjour, Belette!

Elle tapota la tête de Belette toujours avec son air amusé et alla s'assoir à une table près d'une fenêtre qui diffusait la lumière du jour, sorti des notes et commença à les lire, tout en jetant des coup d'oeil de temps en temps dans la salle.

Gaïa enfonça litteralement la porte, se rua à l'intérieur et claqua le battant en s'adossant dessus. Elle essaya de reprendre sa respiration et regarda autour d'elle les quelques clients, le tavernier et Belette qui la dévisageait stupéfait. Elle se décola du battant, se recoiffa, enfin essaya parce que sa tresse ne ressemblait plus que par le nom à une tresse. en effet après sa fuite effrenée ses cheveux d'un incroyable blanc auréolaient sa tête en boucles blanches indisciplinées. Elle brossa ses vêtements, une chemise noire élégante et un pantalon en coton souple marron. Se dandina sur ses pieds, frottant ses bottes l'une contre l'autre. Elle serrait compulsivement ses bras autour d'elle, plusieurs éclats de métal signalait qu'elle baladait sur elle tout un arsenal d'arme en tout genre. Enfin elle prit son courage à deux mains, releva la tête et regarda les gens en face d'elle.... Son regard bleu acier légèrement fuyant.
" Bon ok, vous aviez raison.... M'attaquer à la matrone des drows en pleine journée c'était pas une bonne idée...... Et croire que je courrais plus vite que ses gardes était une vantardise de ma part...."

Voyant que les autres ne disaient toujours rien, elle s'approcha de la table où c'était installé la dernière arrivée, elle se laissa tomber sur le banc en face d'elle et poussa un profond soupir. faisant valser quelques feuillets ce qui lui valut un regard meurtrier de la part de leur propriétaire.

" Mais enfin, c'est ça faute aussi, bah ouais quoi, par mes aïeux, des diamants pour 100 000 pieces d'or dans son coffret, qu'elle idée de sans vanter devant ses compagnons.... Je recommencerais pas, juré!"

Se disant elle fit tomber sa cape, révélant les deux épées entrecroisées dans son dos et l'impressionante ceinture couverte d'arme qui lui ceignait les hanches. Elle décrocha un petit coffret de la ceinture, et le posa sur la table, elle l'ouvrit en sortie un diamant, le fit rouler entre ses doigts et le jeta au tavernier.

" Tavernier, une chope de ton meilleur hydromel pour moi et mes amis! et Belette le boucher m'a dit que tu avais encore pris un jambon, il va falloir que tu perdes cette habitude et devenir quelqu'un d'honnête.... Comme moi."

Elle finit sa phrase , un large sourire pseudo angélique sur son visage, maladroite, passionée par son "métier", tête brûlée, mais libre.... Tout elle.

Après que le tavernier m'ait servie ma bière, j'allai m'assoir devant la cheminé éteinte pour le moment, mais les flamme ne saurai tarder dans l'âtre car le froid commençai a se faire sentir. La personne venant d'entrée me fis un drôle d'effet. Effectivement toutes ses armes me mirent mal alaise et mon arc et mes flèches étaient trop loin de moi pour que cela ne paraisse pas suspect envers les autres clients présent dans les lieux. je me résignée donc a ne pas bouger et ainsi me faire oubliée. C'était sans tenir compte du bébé orc qui sautillait partout et allait voir chaque personnes pour regarder je ne sais quoi. C'est quand il arriva vers moi que la jeune femme au cheveux blanc me remarqua.

-On ne se serai pas déjà vu quelque pars nous deux? me demanda t-elle.
-Non je ne pense pas! ai-je répondu en tournant le visage pour éviter qu'elle me dévisage.
-Vous êtes sur? on ne se serai pas croisée sur une escorte ou quelque chose comme ça?
-Non non je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vu. répondis-je à la hâte

Les gens présent dans la pièce commençaient a se retourner vers nous. les regards insistant sur ma personne commençaient a me faire un tentiné peur et; et mon arc toujour trop loin de moi pour me sentir en sécurité n'aidait en rien

...

Le tavernier regarde tour à tour les différents arrivants, sans avoir l'air surpris du déroulement de la scène. Apparemment, il connait les usses et coutumes de la plupart des gens présents ici, aussi un sourire est sa seule réaction. Il se met enfin en mouvement afin de servir tout le monde, après avoir attrappé sans un mot ce que lui a lancé Gaïa.

- Voilà pour vous, Dame Mehinä, votre boisson préférée, dit-il en servant la gnome, la tournée d'Hydromel arrive, miss Gaïa ! Belette, je vais avoir besoin de ton aide, s'il te plait, ajoute-t-il en appuyant la marque de politesse.

Tout content de la tâche qui lui a été confiée, Belette se précipite derrière le comptoir, sort plusieurs bouteilles d'hypocras, des verres, en fait tomber un, puis deux, pose délicatement les bouteilles, récupère d'autres verres, les pose sur le bar, puis commence à servir l'hypocras.

Le tavernier, mi-exaspéré, mi-amusé, lance :

- Bah, pour la maladresse, ça s'arrangera en vieillissant, pour ce qui est de la lecture... C'est de l'hydromel qu'on a demandé, pas de l'hypocras...

- Belette ?

Le tavernier se tourne alors vers Gaïa en soupirant et demande :

- Bon, l'hypocras ne vous dérange-t-il pas ? Il est très bon, vous savez... Et puis bon, maintenant, Belette sait reconnaître un peu les lettres, la semaine dernière, il a sorti du Moretum à la place de la bière...

Elle leva à peine la tête quand l'elfe s'assit à sa table, mais lui lança un regard assassin lorsque plusieurs de ses notes tombèrent à terre. Elle les ramassa, puis commença à boire le verre que lui avait apporté le tavernier, de la liqueur de menthe-framboise, un régal, souvenir de ses anciennes pérégrinations à travers le pays et de lointaines contrées, lorsqu'elle n'était qu'une jeune gnome de 45 ans, avide de découvertes et d'aventures... Maintenant, son nom était connu dans tout le pays, étant professeur reconnu d'alchimie et ayant découvert certaines propriétés alchimiques.
Elle s'accorda quelques secondes de souvenirs nostalgiques avant de se tourner vers la nouvelle venue, et de la regarder de son éternel air amusé.

-Allons bon, qu'est-ce que tu t'es attiré comme ennuis aujourd'hui?

Elle vida d'un trait son verre, et compulsa ses notes, attendant que Gaïa lui réponde.

Sofinazaria, buvant tranquillement sa bière, regarda les personnes arriver les unes après les autres. Elle remarqua qu'elle se trouvait au bon endroit pour ce qu'elle cherchait.
En effet, cette taverne avait l'air très frequenté et le tavernier très occupé, voir débordé.
Elle allait donc peut-être pouvoir ce faire engager. Elle c'était toujopurs dit qu'une place comme serveuse dans une taverne était une bonne idée. Après tout, c'est ici que toutes les nouvelles parviennent. Elle serait au courant de tout, et pourrait s'en servir pour gagner de l'argent plus facilement en volant, voir assassinant.....
Elle aurait toutes les infos grâce aux voyageurs s'arretant a cette taverne et n'aurait plus qu'à attendre la nuit pour agir..
Il faut avouer que les temps sont dur et que les salaires de serveuse pas très elevé.
Elle demanda donc au tavernier de s'approcher pour lui offrir son offre :

"- Tavernier ? Chercheriez-vous par hazard une serveuse ? "

Gaïa était sure d'avoir déjà vu le visage de l'archère quelque part... Mais où? Impossible de s'en rapeller, la question de méhïna la sortie de sa rêverie.

" Hein, moi des ennuis... Mais non c'est pas ça du tout, je te jure tantine! ajouta-t-elle avec un grand sourire angélique, sachant pertinemment que ce surnom agaçait prodigieusement la maitre gnome. Il m'est rien arriver, et j'ai récupérer ce que je voulais, alors c'est pas une bêtise? Bon d'accord je te l'accordes, les miliciens me recherchent activement mais ça change pas de d'habitude? Non? Elle regarda la gnome qui la contemplait d'un regard mécontent. Bon allez quoi, Promis je recommencerais pas! Juré!

La gnome tapota un bout de parchemin devant elle, sur lequel s'alignait des suites de lignes d'écritures légèrement tremblotantes. Gaïa poussa un soupir excédée, repoussa sa cape, retira toutes ses armes, ce qui lui prit deux bonnes minutes et constitua un joli tas à côté d'elle sur la banc. Enfin elle regarda à nouveau Méhïna et soupira:

Oui je vais reprendre ma leçon d'écriture, je suis désolée de pas avoir travailler ce matin et d'avoir voler la matrone drow...

Et résignée elle s'empara d'une plume la trempa dans l'encrier et commença son fastidieux et laborieux travail.
Elle s'arreta un instant ce souvenant de la question du tavernier et lui répondit que l'hypocras lui irait très bien. Elle ne put s'empecher de regarder qu'elle était l'étrangère qui avait pénétré dans la taverne mais un regard courroucé de la gnomette la rapella à l'ordre. N'empêche qu'elle tendit discrètement une de ses délicates oreilles d'elfes, bien à l'abris sous sa chevelure en bataille. Vestige du sang des elfes sauvages qui courait dans ses veines. Vestiges de sa famille disparut, et de sa forêt natale...... Et elle entreprit son plus long et dur labeur de la journée.

Une nouvelle fois, la porte s'ouvrit violemment. Mais ce ne fut non pas un petit être aux oreilles pointues, mais une montagne de "délicatesse" incarnée par un Orc. Celui ci s'assit à la première table vide à sa portée. Vêtu d'une armure de cuir et lui même couvert d'armes, du couteau le plus basique à l'épée deux main, tout en passant par l'arc, ainsi qu'un large bouclier..Bref, ce dernier eu un petit sourire à la vue du stock d'arme transporté par une femme à quelques mètres de lui. De sa voix au combien délicate de charretier fumant des feuilles de Langoulet depuis 40ans :
TAVERNIER ! ! j'ai faim et j'ai soif !
Sur ces mots, il penchant sa chais en arrière pour la caler contre le mur, croisa ses mains sur son ventre, et regarda la scène qui se déroulait sous ses yeux...

Cette fois-ci aucun regard courroucé ne vint arrêtr Gaïa dans sa contemplation du nouvel arrivant, car même méhïna le contemplait avec curiosité.
Gaïa dénombra le nombre d'arme que portait l'orc, en reconnut quelques une assez célèbres qu'elle avait eu l'occasion de voir de très pres, d'autre qui faisait partie de sa colection personelle dormant bien à l'abris chez elle.
lorsque l'inventaire des armes fut fait elle releva la tête et contempla le visage singulièrement verdâtre de l'étranger, tout ses sens aux aguets. Elle le sentait puissant, et légèrement buté. Ainsi que détenteur d'une puissance animale. A moins que cette partie là ne soit dû au manque d'hygiène...
Elle laissa échapper un leger rire, qu'elle s'empressa de transformer en toussotement. Apres tout elle avait promis de ne pas s'attirer d'ennuis encore aujourd'hui.... Lorsqu'elle vi que l'Orc l'a dévisageait elle sut qu'il avait compris qu'elle se moquait intérieurement de lui. Avec le poids de son regards sur sa nuque elle entreprit de continuer comme si de rien n'était sa ligne d'écriture...
Attentive au moindre mouvement de l'étranger qu'elle surveillait dans le reflet de l'acier d'une de ces dagues.

Après que son repas, deux sangliers avec des pommes de terres et une pinte de bière, lui fut servi. L'Orc ne cessa de balayer la salle des yeux. Un tavernier débordé, un petit Orc simplet, un cours d'écriture... A noter que celle qui semblait être l'élève, l'amusait particulièrement. Elle ne cessait de lancer des petits coups d'œil dans sa direction à l'aide d'une dague. Cela amusait l'Orc car, pour lui la meilleure façon de surveiller quelqu'un était encore de s'assoir de telle façon à être plus ou moins en face.
Il continua son repas posément, à profiter de la chaleur ambiante et des bienfaits de sa bière.

Gaïa se maudissait intérieurement. Elle ne pouvait regarder l'étranger de visu et devait se contenter de cette solution de secours pour ne pas être totalement à sa merci.

Moi paranoïaque? Non jamais..... pensa-t-elle ironiquement n'empêche que c'était bien comme ça que l'on survivait.

Elle entreprit laborieusement de finir ses lignes d'écritures, en essayant de se persuader que l'étranger n'était qu'un énième orc dont la vie n'était dirigé que par des besoins primaires de créatures de basses extractions, comme manger, boire, dormir, taper... Elle se ressaisit secoua la tête et maudit sa mémoire d'elfe de lui faire avoir de tel préjugés mais toute une éducation sa ne s'oublie pas comme ça.
Mais quand même, ses compatriotes n'avaient-ils pas les chevilles comme des cuisses de dragon à force de regarder tout les autres de hauts?

Elle se redressa fièrement lorsqu'enfin elle parvint à la dernière lettre, elle regarda avec un peu de fierté l'encre de moins en moins tremblant sur la feuille, elle ne pouvait que constater que bientôt elle serait en mesure d'écrire parfaitement le langage des hommes et n'aurait plus besoin d'avoir un interprète pour lire ses contrats. Interprète qui avait une fâcheuse tendance à « disparaitre ».... amis surtout elle pourrait bientôt entamées ses recherches à la bibliothèque …...
Elle glissa la feuille à la gnome qui la parcourut d'un regard acéré puis hocha la tête en assentiment. Gaïa se releva d'un bond, n'en pouvant plus. Elle se dirigea vers le comptoir. Posa sa chope vide, attendit patiemment que Belette l'a remplisse à nouveau et se dirigea à grand pas vers sa table avant d'obliquer au dernier moment vers la table de l'orc et de se laisser choir brutalement sur le banc, lui bloquant l'accès à ses armes. Pur réflexe car elle n'était pas venus chercher querelle, juste assouvir sa curiosité et savoir si la matrone était derrière sa présence ou si ce n'était qu'un malheureux hasard.

« Vous venez d'où? Vous êtes qui? Vous êtes là pourquoi? Vous... euh je vais vous laissez répondre peut-être avant de continuer. »

Elle le regarda avec un sourire amical, guettant le moindre geste ou rictus de l'orc. Consciente que si les choses tournaient mal elle était bien contente d'avoir encore sur elle deux dagues, une fiole de poison, une arbalète, et en cas de danger seulement, un appeau elfique.

Gaïa a écrit: G se laisser choir brutalement sur le banc, lui bloquant l'accès à ses armes.

si tu parles de mes armes, elles sont sur moi, ou alors à coté de moi, tout est à ma portée.
L'Orc toujours en train de se balancer sur sa chaise durant sa digestion, se laissa choir violemment pour faire face à l'elfe en face de lui, un petit rictus en coin .
Je croyais que les elfes connaissaient les bonnes manières. D'habitude, on demande la permission de s'assoir et on se présente, surtout quand on passe une heure à m'regarder dans le reflet d'un couteau, un pt'it faible pour les peaux vertes et les crocs ma jolie ? Ahahahahah
* Bois une gorgée de bière * ...aaah, que ca fait du bien. Alors, je t'écoute l'oreille pointue !
En finissant sa phrase, l'Orc se remit contre le mur, pour continuer sa digestion, en espérant pour que la femelle n'aie pas envie de chercher des crosses...il avait déjà mangé et n'avait plus de place pour un autre met.

" la politesse on repassera, mais ça tombe bien, je n'ai jamais été polie... Ok le verdâtre déjà de une tu ne m'appelles plus jamais ma jolie ou je me fais un sac de ta peau de cochon. De deux, j'ai les oreilles pointues peut-être mais je n'ai absolument rien à voir avec ses "censurés" d'elfes de mes deux. De trois le jour où je m'abaisserais à sortir avec quelqu'un de votre genre c'est que j'aurais bu une des potions de l'apprentie de Mehïna, celui qui n'a plus qu'un neurone dans son pauvre cerveau et qui confond cerveau et estomac!
Elle but sa chope cul sec d'hypocras, et lacha un rot sonore avec lequel elle évacua toute son impulsivité. elle reprit calmement.
Je crois qu'on est partis sur de mauvaise base le Verdâtre. Je t'offre un verre? Je vois que le tient commence à être vide..."
Sans attendre de réponse elle fit signe au tavernier qui leur ramena deux nouvelles chopes.

A ces mots l'Orc se laissa retomber une nouvelle fois sur la table, et provoqua un énorme bruit sourd au contact de son poids. Fixant son regard noir dans les yeux de la femme, mais toujours avec ce petit sourire en coin. La lueur des torchère faisaient scintiller le métal de ses nombreuses armes, et ressortir le tranchant de ses énormes crocs acérés . Appuyé en avant sur ses puissants bras il poursuivit d'une voix posée et pourtant d'un puissance troublante
Ecoute moi bien toi, ne te la joue pas trop en face de moi, car tu n'es qu'un amuse gueule. Tu as appris à te battre je vois, mais tu n'égaleras jamais les aptitudes des notre en combat. Ton peuple en sait tellement peu sur nous, que tout ce que tu crois savoir n'est que contes pour enfants, alors pèse bien chacun de tes mots... L'Orc vit un moment d'hésitation dans le regard de la femme, surement un élan de lucidité car elle devait se reprendre compte qu'en cas d'affrontement elle n'était pas bien placée, mais elle se reprit assez vite...Preuve d'une certaine force, qu'il ne négligea pas.
Tout en se décrispant un peu, et se redressant sur sa chaise il continua : bon si tu offres la boisson, j'vais pas refuser !

Après avoir servi un peu tout le monde, le tavernier s'adresse à la jeune demoiselle qui lui demande un poste.

- Euh vous voulez travailler ici ? Bah euh écoutez euh... Hé bien, c'est vrai que j'aurai bien besoin d'un peu de main d'oeuvre, celle que j'ai actuellement n'étant pas des plus efficaces comme vous pouvez le voir...

En effet, Belette est en train de sautiller entre les tables, renversant presque autant de verres qu'il n'en sert.

- Bon ben très bien, je vous engage ! Pour le moment, je vais vous donner la clé d'une des chambres que je destine habituellement aux clients, mais je suis certain qu'elle vous conviendra très bien...

Pendant ce temps, Belette s'approche de la table de l'Orc, intrigué de voir quelqu'un qu'il peut reconnaître comme son semblable.

- Belette ?

L'adrénaline s'engouffra dans ses veines, son coeur accelera doucement, elle sentait tout son corps tester ses reflexes en cas d'un combat. Cette sensation qui l'a faisait se sentir vivante, depuis très longtemps elle ne vivait que par procuration, obligée de froler la mort pour se sentir en vie. Jouant avec le feu, sa grande geule toujours plus rapide que sa pensée... Mais pourtant elle n'arrivait pas à envisager l'orc comme un ennemi. Au contraire il dégageait une impressionante aura de force, même si sur de sa supériorité il la jugeait aux apparences et ne la considérait que comme un danger potentiel... Si il savait combien il se trompait, à cette pensée elle eu un leger rictus. L'orc acceuillit cette réaction avec un haussement de sourcil surpris.

" C'est quoi ton nom le Verdâtre, j'offres pas à boire aux inconnus. Et puis épargne moi toutes tes balabres sur mes ancêtres buvaient leurs bière dans le crane des tiens, et ce faisait une couverture de leurs peau. Mon peuple est un peuple extra, etc.... Sérieusement tu as tes croyances, moi j'ai les miennes, et je ne dénigre en rien les tiens. Mais pour moi la seule chose dont je sois sur s'est de ma force et de mes reflexes. C'est la seule chose sur laquelle je serais prêtes à parier ma vie. Ouais, la seule chose en quoi je crois c'est moi."

Elle laissa sa phrase tomber, planta son regard dans les yeux si noirs de l'orc et un nouveau rictus tordit les lèvres de celui-ci dévoilant un peu plus ses crocs, elle lui rendit la pareille révélant quatre canines acérées, et ses pupilles se rétractères comme celle des chats.
" Moi aussi je sais mordre, mais je ne suis pas venue là pour chercher querelle. Alors c'est quoi ton nom?"
Elle sursauta lorsque Belette parla à côté d'elle mais ne le chassa pas, elle avait appris à aimer le bébé orc, machinalement elle posa sa main sur le bras de Belette et le serra doucement.

L'Orc éclata d'un rire sourd...
Ahahah, t'es bien une marrante toi, tu te parles de réflexes, et tu te laisses surprendre aussi facilement? Aller aller je te charrie, mais une dernière chose quand on a des crocs comme les tiens c'est tout à fait mignons mais évite de les montrer à un Orc... Ca impressionne les humains, mais pas moi. Jm'appelle Grunsharg GroKatah'loG Farshnargal, mais Grunsharg suffira ... Et toi ? Ton nom ?
Grunsharg vit que le regard du jeune Orc ce faisait plus insistant, et toujours à répéter Belette.
Eh ben mon gars? Tu veux une belette ? J'en ai pas moi ! Pas courant de voir un Orc au service dans une taverne. Autre que taverne Peaux verte je veux dire...

Mehinä observait d'un air triste sa "protégée" discuter aimablement avec l'Orc. Elle fut vraiment nostalgique à ce moment, se rappelant qu'il y avait bien 40 ans, alors qu'elle venait de débuter dans l'enseignement, elle avait trouvé un couffin devant l'entrée de l'université. Et le petit bébé qui s'y trouvait était à présent une elfe adulte, indépendante et... Casse-cou. Les yeux dans le vague, elle rangea la leçon d'écriture et héla le tavernier :

-La même chose, tavernier!

Ses souvenirs la ramenèrent loin en arrière, à l'époque où son surnom était "Feu Follet". Elle sourit à cette pensée. Puis surgirent de sa mémoire une lutine et une drow avec qui elle avait parcouru bien des lieues et vécu bien des aventures...
"Ce n'est pas le moment pour être nostalgique, ma pauvre!"
Et elle repris la lecture d'une note intéressante sur le savant mélange entre une Pierre de Lune et un Zéphir nébuleux.

Elle dirigea l'information, était certaine qu'elle ne se rapellerait jamais de son nom complet et décida de la baptiser avec ou sans autorisation Grun, ce qui lui allait comme un gant.

" Je m'appelles Gaïa, mais vu que tu aimes bien les trucs longs et lourd, mon nom entier est Gaïa Lym Etaren Noc Estem, littéralement, sa donne dans la langue des hommes un truc comme " Chasseuse d'espoir apporte le crépuscule" Mais gaïa c'est plus simple. Et excuse Belette, il est un peu simplet d'esprit mais très gentil. Je suis mal placé pour te raconter son histoire, mais le tavernier peut le faire. Par contre voilà le principal défaut de Belette bah c'est justement qu'il sait dire que Belette.... Et du coup t'es venu là pour quoi au fait?"

Avant que l'orc n'ai dit un mot, elle récupéra la dague qu'il avait posé sur la table et la tourna dans ses doigts examinant le fil de sa lame.
" C'est du bon boulot, pas aussi fin que les lames des miens mais solides et fort comme le diamant. Du travail de nain Grun? Ou d'Orc? "
Elle lui retendit la dague, garde en avant.

Je vois ... Je verrai avec le tavernier à l'occasion. Mhhh, en ce qui est de cette dague c'est une dague Orc en effet. Je vois que tu veux me prouver tes talents de rapidité. Mais hélas ca ne te serai guère utile... Je sais que tu n'attaquerais pas de front, j'ai bien vu ton attirail, tu n'es pas du genre à foncer de face, je m'inquiète donc pas. Aller je suis sympa ce soir, tu m'offres une bière en plus. Regarde donc sous la table, et non t'inquiète pas, rien ne va te choquer.
Après un moment d'hésitation, il va vit se pencher tout en restant sur ses gardes. Dessous, elle vit une sorte de toute petite arbalète fixée au poignet de l'Orc. Elle se redressa vivement fixant l'Orc d'un intense regard.
T'inquiète pas va, je t'ai dit que j'allais rien te faire. Beau jouet hein ? Je te passerais les détails de son...obtention . très pratique dans les endroits confinés..comme ici. Tout ca pour dire, tu es habile mais pas assez prévoyante. Tu as mangé ? Car bon on picole, picole, faut penser à manger aussi. Bon moi j'ai déjà bouffer, mais bon toi si tu as faim...